le marais gardien de la diversité

un partage d'expérience vers le mieux être

mercredi 9 juillet 2008

Aline, ma fille





un bouquet de délicatesses, une fleur de sensibilité, une fragilité d'incertitudes, une envie de découverte de soi, une douceur latente.








Ma fille, si les vicissitudes de la vie ont bousculé un peu le chemin, si tu te trouves aujourd'hui encore sur le choix à faire vers l'inconnu, je suis de toute mon âme avec toi,

je te donne quelques pistes possibles que j'ai empruntées parfois dans ma propre souffrance, oses tenter et découvrir à chaque pas ce qui te conviens, ce qui te plaira et te fera vibrer encore dans le respect, l'amour, de toi et de tes proches.

Vive la vie, toujours une découverte, la saveur des attitudes tout au long du chemin et de ses occasions d'évolution, d'adaptation...

Je t'aime.

lundi 7 juillet 2008

Retour à Gorée

Quelques pas en cette belle ville de La Rochelle, toute animée en ce soir d'été et de festival du film, je glande, bade, me déplace nonchalant parmi tous ces badauds ivres de liberté et de loisir : des jeunes aux sourires effrontés, des adultes divers, des anciens qui baladent leur sagesse, des gens classe, des individus classifiés....

Un jeune et deux femmes, perchées sur leurs talons hauts, à la démarche guère assurée, mais qui transportent leurs transparences, leur envie de vivre et de sentir; une robe légère qui virevolte au gré des pas qui balancent les hanches et les voiles affriolants; ces dessous colorés qui attirent l'œil et mettent en valeur des formes arrondies découpées par la marque sombre des strings, découpés, ficelles, .... que de bonheur pour les regards et les esprits, pour la joie de ressentir vibrer son âme, son corps, ses envies.

Donc je vais assister à la diffusion de "Retour à Gorée", ce film sur le jazz, cette musique du fond du cœur et de l'âme, qui sourd du corps et de l'être, humilié mais bien là, prisonnier mais empli de résistance bien vivante : la négritude maltraitée.
Au travers du parcours de Youssou N'Dour, la chanson répétée au fil des étapes, un peu partout dans notre joli monde, pour extraire la souffrance des corps et des esprits, et sauver l'intégrité morale, soulager les frustrations, entretenir ces forces vitales qui nous transportent dans l'avenir et nous conduisent vers l'imagination, vers l'intelligence des comportements.

Au gré des sons et des commentaires, je me sens redécouvrir mes instincts, mes capacités naturelles, mon art de la vie. Comme c'est rassurant de se retrouver humain, si faible et fragile, mais si capable d'invention, de délicatesse, de tolérance et de laisser-faire, pour que chacun selon ses propres goûts, ses propres inspirations trace son chemin, découvre à chaque pas l'émotion de choisir, d'oser et de s'accepter tel qu'il est, tel qu'il peut se comporter.

Allez, osons vibrer en nous ces espoirs, ces désirs, ces respects, ces envolées, toutes ces petites manifestations d'une existence simplement vécue.

Cordialement à vous tous, vous êtes tous magnifiques.

mercredi 2 juillet 2008

Un peu de douleur, encore

Tranquille, un soir d’été, il fait lourd, j’ouvre la porte-fenêtre du salon pour laisser entrer un peu de la fraîcheur du soir qui s’approche.

La journée de travail m’a occupé pleinement, m’a extirpé encore mon énergie, je m’assoupis sur mon canapé ; tiens, je vais enfiler un pull.

« j’ai froid, pourquoi ouvrir et mettre un pull, ça a été ouvert toute la journée »

Me voilà encore surpris par l’illogisme (ouvrir en pleine chaleur au lieu de garder un peu de fraîcheur), par le mépris(« certes tu n’étais pas là, tu ne peux pas le savoir, mais tu devrais quand même puisque pendant que tu travaillais, moi qui était là à choisir mes activités, et bien j’ai ouvert, na »)

Je prends cela dans la poire, rien de raisonnable, rien de discutable, « c’est comme cela, ferme la » ; une violence indicible, un rejet de ce que je peux bien penser, un affrontement autoritaire, même s’il vient d’une désespérance bien ancrée, il fait mal, il ramène dans la dépendance de l’enfance, il détruit insidieusement.

Je fuis ; dans la tourmente il faut savoir abandonner, protéger un tant soit peu son intégrité, réoccuper son esprit par quelque autre activité plus simple, automatique, qui ne pose pas de question.

Vais-je arriver un peu plus tard à revenir examiner cet événement, le disséquer, analyser ma réaction, prendre conscience et comprendre comment le fonctionnement intérieur a pu encore se laisser emporter dans la souffrance.

Devenir autonome, s’échapper de la dépendance aux injonctions d’autrui, quel qu’il soit.

Oui, mais le besoin vital de reconnaissance, d’affection, lui, il réclame, il résiste.

Comment n’escompter sur personne, surtout pas sur sa compagne qui ne se lasse pas de rappeler les droits de la mère, de la mante religieuse, qui n’arrive pas à se sortir de sa condition sordide pour exister un peu, pour trouver une joie de vivre.

Non, vivre avec ses proches, se réchauffer le cœur sur la braise des émotions, des sentiments, vibrer de mille sensations, de milles espoirs, de mille bonheurs, chaque jour encore un peu de découverte, encore un pas dans l’inconnu qui va vous surprendre, vous offrir merveilleusement ces ressentis qui vous font prendre conscience de votre corps, de vos esprits, de vos bonheurs successifs.

En pratique

Entendre

Esquiver = le réflexe pour la survie

Analyser et comprendre

Se pardonner d’accepter encore de subir

Pardonner à ceux qui ne disposent pas encore des facultés adaptées à la relation respectueuse, de l’expérience du comportement vers le partage

Réagir et faire face, prendre sa place

Assumer ses responsabilités

Exprimer ses ressentis pour soulager sa conscience, pour échanger et se faire comprendre

Parler, agir pour essayer, pour sortir d’un état passif de spectateur dépendant

Se libérer, oser, vivre.