le marais gardien de la diversité

un partage d'expérience vers le mieux être

mercredi 2 juillet 2008

Un peu de douleur, encore

Tranquille, un soir d’été, il fait lourd, j’ouvre la porte-fenêtre du salon pour laisser entrer un peu de la fraîcheur du soir qui s’approche.

La journée de travail m’a occupé pleinement, m’a extirpé encore mon énergie, je m’assoupis sur mon canapé ; tiens, je vais enfiler un pull.

« j’ai froid, pourquoi ouvrir et mettre un pull, ça a été ouvert toute la journée »

Me voilà encore surpris par l’illogisme (ouvrir en pleine chaleur au lieu de garder un peu de fraîcheur), par le mépris(« certes tu n’étais pas là, tu ne peux pas le savoir, mais tu devrais quand même puisque pendant que tu travaillais, moi qui était là à choisir mes activités, et bien j’ai ouvert, na »)

Je prends cela dans la poire, rien de raisonnable, rien de discutable, « c’est comme cela, ferme la » ; une violence indicible, un rejet de ce que je peux bien penser, un affrontement autoritaire, même s’il vient d’une désespérance bien ancrée, il fait mal, il ramène dans la dépendance de l’enfance, il détruit insidieusement.

Je fuis ; dans la tourmente il faut savoir abandonner, protéger un tant soit peu son intégrité, réoccuper son esprit par quelque autre activité plus simple, automatique, qui ne pose pas de question.

Vais-je arriver un peu plus tard à revenir examiner cet événement, le disséquer, analyser ma réaction, prendre conscience et comprendre comment le fonctionnement intérieur a pu encore se laisser emporter dans la souffrance.

Devenir autonome, s’échapper de la dépendance aux injonctions d’autrui, quel qu’il soit.

Oui, mais le besoin vital de reconnaissance, d’affection, lui, il réclame, il résiste.

Comment n’escompter sur personne, surtout pas sur sa compagne qui ne se lasse pas de rappeler les droits de la mère, de la mante religieuse, qui n’arrive pas à se sortir de sa condition sordide pour exister un peu, pour trouver une joie de vivre.

Non, vivre avec ses proches, se réchauffer le cœur sur la braise des émotions, des sentiments, vibrer de mille sensations, de milles espoirs, de mille bonheurs, chaque jour encore un peu de découverte, encore un pas dans l’inconnu qui va vous surprendre, vous offrir merveilleusement ces ressentis qui vous font prendre conscience de votre corps, de vos esprits, de vos bonheurs successifs.

En pratique

Entendre

Esquiver = le réflexe pour la survie

Analyser et comprendre

Se pardonner d’accepter encore de subir

Pardonner à ceux qui ne disposent pas encore des facultés adaptées à la relation respectueuse, de l’expérience du comportement vers le partage

Réagir et faire face, prendre sa place

Assumer ses responsabilités

Exprimer ses ressentis pour soulager sa conscience, pour échanger et se faire comprendre

Parler, agir pour essayer, pour sortir d’un état passif de spectateur dépendant

Se libérer, oser, vivre.


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