le marais gardien de la diversité

un partage d'expérience vers le mieux être

mercredi 28 mai 2008

Quatre mariages et un enterrement

La douceur de l'attirance me ramène à mes valeurs profondes d'humain fragile et innocent, fougueux et talentueux, sensible et hésitant.

La relation humaine est le sens de la vie, y compris avec soi-même.

Laisser vivre mes sentiments, mes émotions, mes ressentis.

Lâcher prise d'avec les injonctions, les exigences, les pressions extérieures à nous mêmes.

Accepter ses erreurs porteuses d'évolution, pardonner à chacun de n'avoir pas encore su...et surtout à soi même, inventer, agir, oser sur notre chemin de découverte.

Le film me replonge également dans la réalité de la fin, de la mort. La crise de l'ancien, du bon vivant, de la référence de convivialité, me rapproche de mon père décédé il y a déjà dix ans. Et mon corps pleure, mon esprit abandonne ses douleurs si précieusement conservées, pour garder un peu de mes bonheurs passés; mais désormais comment ne pas assumer, faire face à ma responsabilité d'exister, seul et sans appui que mes valeurs si patiemment développées.

Et je pleure, et je souffle, le souffle c'est la vie, je souffle pour évacuer, pour nettoyer toutes les douleurs subies, celles de mon père : qu'il soit enfin libéré des agressions endurées, qu'il soit enfin libéré de ses manques de reconnaissance, d'affection simple et véritable.
Et je souffle, tout cet air rédempteur qui emporte les toxines, les tensions, les décompose et les rends inactives, dérisoires.

Encore un pas sur mon chemin, je fais ce que je peux, j'ose me découvrir et découvrir d'autres voies que ces raisons d'une logique compréhensible; j'ose me laisser aller à l'inconnu qui m'appartient autant que le déjà connu, à mes capacités insoupçonnées, celles qui m'attendent, qui sont là présentes et ne demandent qu'à s'exprimer pour autant que je leur en donne le loisir.

Encore un petit pas pour moi : n'hésitez pas, vous pouvez aussi découvrir, expérimenter, pratiquer tout ce qui vous conviendra : faites votre choix et osez, vous verrez comme c'est bon de changer : c'est le mouvement, c'est la vie.

mardi 27 mai 2008

L'Open de golf de Bordeaux

Le rôle de caddet.

Yves a passé le cut à l'Open professionnel de Bordeaux, de justesse, mais il peut jouer la seconde phase.
Je l'ai rejoint, et quelle chance, je l'ai caddeyé.

Un samedi sous la pluie, alternant pieds dans l'eau et parapluie. Il s'accroche malgré la difficulté; il arrose un peu à droite et à gauche, mais son magnifique petit jeu lui permet de sortir un score de +1, ce qui s'avère très satisfaisant.

Un dimanche sous le beau temps. Il démarre bien. Le jeu est cependant laborieux. Il ne sait pas où la trajectoire de la balle va l'emmener. C'est dur. Le résultat ne sera pas bon. oh, cela ne tient pas à grand chose quand même. Quelques putts qui frôlent le trou et ne rentrent pas. Une accumulation de coups aléatoires, qui consomment l'énergie et bouffent petit à petit le mental.

Comme il dit : ça psychotte.
Chaque coup dans la douleur; chaque fois la grimace qui s'étire à la montée du club; le reflet de l'incertitude et du doute.

Nous aurons parlé, beaucoup, après coup, lors de la récupération. La parole est un outil magique. Retrouver sa nature, sa confiance, oser jouer sa vie à chaque pas et vivre vraiment.

Le jugement, je l'explose, cela suffit; les conditionnements de l'enfance, de la société, ne me correspondent pas, ce n'est pas moi, moi j'ai le droit de réussir, je suis capable de m'assumer et de profiter du bonheur.
Je vais me faire du bien, ainsi je pourrais encore mieux faire du bien à mes proches.

La libération est prochaine. Ce sera magnifique. Je vais être surement étonné de tant de simplicité, de facilité.
C'est sûr, je vais trouver la vrai confiance en moi.

Que votre vie soit emplie de joies et de moments d'éternité.

mardi 20 mai 2008

L'ostéopathie

La rencontre avec la guérisseuse du corps.

Depuis longtemps je résiste à la manipulation, à l'approche inconnue des expressions corporelles.

Cette fois j'ai décidé de m'occuper un peu plus de moi et je franchis à nouveau ce pas déjà initié il y a quelques décennies, sans réel succès.

Magnifique, je livre les douleurs de mon corps à ces mains agiles et fermes qui viennent délivrer les raideurs musculaires introduites au fur et à mesure des évènements difficiles .

Des exclamations sur l'état de ma cheville bousculée par une entorse il y a deux ans, sur celui de mon genou qui a du subir les compensations tentant de soulager ma hanche soumise aux torsions du golf et à la répétition de la course à pied.

Une exclamation sur l'état de mon crâne torturé par un choc contre un meuble lors d'un évanouissement du matin à l'heure du petit déjeuner.

La compétence de cette femme mince éclaire ces observations et les rends admissibles et source d'espoir. La remise en état de mon corps devrait rétablir une harmonie avec mon esprit et lui redonner encore un peu plus de goût, celui de la vie, celui qui vous porte à chaque instant et vous fait vibrer de chaque émotion acceptée et ressentie.

La délivrance des tensions du crâne élimine déjà une partie des maux de tête si lancinants.

Si vous avez quelque difficulté, croyez en vous et osez tenter des approches différentes de celles que vous connaissez.

Votre persévérance dans les actions déjà entreprises vous portent vers votre avenir magnifique.
Vos nouvelles acceptations vous amènerons à l'occasion vers des solutions complémentaires, vers la chance de pouvoir connaître des diversités multiples qui toutes vous permettent un pas sur votre chemin.

Allez, positifs, l'inconnu est votre bonheur et votre bien-être quotidien !

dimanche 4 mai 2008

L'émotion

En ce premier mai, l'occasion d'un retour au cœur de la ville de Rennes, lieu d'enfance de mon épouse, une partie de son histoire.

Au calme dans les rues animées, les souvenirs reviennent, les bons qui réchauffent l'âme, les regrets qui déchirent l'esprit.

Le souvenir d'une union de dépit, d'une décision irraisonnée : dire oui au lieu de dire non.
Comment faire pour s'assumer alors que l'amour est malmené ?
Comment faire pour exister alors que s'écroulent les illusions ?
Avoir le courage de choisir alors que l'expérience n'est pas encore acquise !

Je n'y résisterai pas.
Le soir venu, mon esprit m'a ouvert cette résistance ancestrale : les sanglots sont venus; j'ai pleuré et pleuré encore.
Les regrets des actes manqués, de l'absence, et de l'absence d'un comportement adapté.

J'ai lâché prise, encore, encore un peu plus; que de chemin encore à parcourir pour libérer toutes ces tensions accumulées patiemment au fil des ans, accumulées sans rien y voir, sans comprendre que la vie c'est notre choix, que nous pouvons à chaque pas décider selon nos élans et pas uniquement selon nos apprentissages subis.

Oh, les circonstances de la vie sont inexprimables, incompréhensibles, aléatoires; ou plutôt ce sont nos comportements qui le sont, inattendus, inexplicables.
Allez, la vie est passée, ou presque : trop tard pour le passé; pour l'avenir "sois un homme mon enfant, libères toi du joug du devoir acquis à coups de jugements de valeurs, de contacts conditionnés.

Nous sommes magnifiques, vous êtes capables de mille merveilles, osez choisir à chaque instant selon votre vérité ressentie, selon vos envies si belles, selon tout l'amour qui vous habite.

Tout est possible, dès maintenant.
Orientez votre esprit vers le bonheur, le votre et celui de vos proches d'aujourd'hui et de demain.
Vivent les diversités et les émotions multiples qui vont vous surprendre à chaque détour, à chaque moment ou vous profiterez de l'occasion pour admirer les beautés, pour insuffler les senteurs, pour rêver.

Que votre vie soit la votre.